LA VOCE DELLA NOTTE

ateliers artistiques

Les thèmes de la fiction sont inspirés par l’œuvre de Thomas Mann et le film de Luchino Viscinti : « Mort à venise ». L’aventure se déroule dans les années 70 et raconte l’histoire d’une troupe d’adolescents parisiens, dirigée par un vieux professeur italien, Alberto, qui veut livrer un secret à ses élèves avant sa mort. Il a décidé de les emmener à Venise pour préparer leur nouveau spectacle. Il connaît dans cette ville un lieu où ils pourraient travailler et trouver l’inspiration pour leur création future.

Arrivés à Venise, les jeunes sont surpris de ne pas voir Alberto. Celui-ci leur dépose de manière mystérieuse des lettres : « Je vous ai emmenés à Venise à cause d’une voix que j’ai entendue dans le bruit de l’eau calme, à peine mue par un souffle léger, à proximité d’un petit canal. C’était un chant fragile comme la vie. Je voudrais entendre à nouveau cette voix à la fois oubliée et inoubliable. Mais je ne le pourrai pas. C’est pour cela que je vous ai emmenés, pour que vous la retrouviez. Je me souviens, c’était une barque entourée de murs sombres, nous glissions sur une eau dure comme le diamant, puis nous sommes entrés dans un endroit inconnu où j’ai vu la beauté, c’était inouï.. »

La troupe part à la recherche de cette voix. Les adolescents découvrent des oeuvres si différentes qu’elles illuminent leur vie. Ils apprennent l’existence d’une mystérieuse « Partigiana » si présente dans la mémoire d’Alberto, puis aperçoivent le beau visage de Tadzio qui va les perdre toute une nuit dans le labyrinthe des calle ravagées par le choléra. Ces rencontres vont-elles les aider à percer le secret de leur maître ? Vont-ils enfin vivre ce moment de beauté absolue promise par Alberto ?

Les ateliers artistiques

Les ateliers artistiques menés avec les élèves de 4ème et 3ème du collège Guy Flavien, offrent la possibilité de rencontres avec de belles échappées de rêves, de regards et d’expériences qui sont utiles à l’existence de chacun. Nous travaillons avec des adolescents qui ont besoin d’apporter leur part à ce qu’ils apprennent. Pour cette raison, au sein des ateliers, les apprentissages ne peuvent se faire sans questionner leur imaginaire, sans faire appel à leur expression.

Et puis il y le voyage, l’ouverture au monde, aux cultures où chaque rencontre oblige à comprendre ce qui est autre et enjoint les adolescents à ne pas se replier sur eux-mêmes. Le voyage est une aventure, une expérience forte par le travail accompli : nous investissons les hauts lieux et les villes : là se déroulent les récits imaginés, les fictions prennent appui sur les œuvres étudiées. La route parcourue, est un espace d’expériences qui s’accumulent derrière. Elle ouvre la profondeur de chaque instant qui vient.